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Collège Albert Camus de Vierzon
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Chapitre III
Article mis en ligne le 13 avril 2011
 Je me réveillai. En effet, je m’étais évanoui. J’aperçus le visage de ma petite-amie, Louise , ainsi que mon fidèle chien, Flair. Louise me regarda et s’exclama avant de m’inviter à me relever :
« Que t’est-il arrivé ? Tu saignes à la tempe !
-J’ai eu une hallucination étrange. Toutes les portes étaient ouvertes. Un brouillard s’est dirigé vers moi puis j’ai cru apercevoir Morphée qui m’appelait. Tout à coup, j’ai ressenti une douleur vive sur la tempe… »
 Je n’eus pas le temps de finir ma phrase tellement je fus frappé de stupeur : toutes les portes avaient véritablement été ouvertes et celle de la salle de piano défoncée. En voyant ma surprise et mon angoisse grandissante, Louise me raconta :
« C’est ce que je voulais te dire. Il y a sans doute eu des cambrioleurs. As-tu vu ou entendu des choses suspectes ? J’ai fouillé la maison et rien n’a été volé. C’est étrange ! Puis je t’ai vu sur le sol et je me suis précipitée…Te sens-tu mieux ? s’inquiéta-t-elle.
- Ma tête me fait horriblement mal !me plaignis-je.
- J’appelle le médecin tout de suite ! s’écria Louise. Nous lui parlerons aussi de tes hallucinations. »
 M. Daniel, mon spécialiste, qui suivait mon état hallucinatoire depuis quelque temps, ne parut point surpris au téléphone, bien au contraire. Il arriva quelques minutes plus tard dans sa Mercedes noire dont les phares nous éblouirent à travers les fenêtres. Il demanda de mes nouvelles et me proposa :
« Voulez-vous prendre l’air ?
- Oui, je vous suis, j’ai besoin de respirer. Louise, garde Flair avec toi à l’intérieur ! » 
 Pendant que nous nous promenions tranquillement, nous discutâmes de ma santé et de mes visions.
 Tout à coup, une pierre me fit trébucher et je tombai sur la pelouse du parc. Sous les feuilles amassées là : une tombe ! La pierre tombale avait été en partie enlevée et un tunnel sombre s’y enfonçait dans une obscurité totale. Soudain, le rire machiavélique et terrifiant me perça de nouveau les tympans ! Je me retournai et vis mon médecin, ricanant sinistrement ! Il me poussa brusquement dans le passage souterrain sombre et froid. Je tombai à la renverse comme plongé dans les ténèbres, l’entrée du tunnel ayant été refermée par l’affreux docteur.